Bojović, Boško I.

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L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité

Bojović, Boško I.

(Belgrade : Académie serbe des Sciences et des Arts, Institut des Études balkaniques, 2014)

TY  - BOOK
AU  - Bojović, Boško I.
PY  - 2014
UR  - https://dais.sanu.ac.rs/123456789/10934
AB  - Au milieu du XIIe siècle, la Serbie est une principauté insérée entre l’Adriatique
et les puissants royaumes de Hongrie et de Bulgarie, mais surtout, de l’Empire
byzantin. En perpétuelle insurrection contre leur suzerain tutélaire byzantin,
ses habitants sont plus aptes à l’élevage et à la guerre, qu’à l’agriculture sédentaire
et à la psalmodie. Évangélisés depuis la fin du IXe siècle, leur pays ne compte pourtant
qu’une demi-douzaine de monastères, alors qu’à Byzance le monachisme est
en plein essor depuis le Xe siècle. C’est alors que leur prince, le grand joupan Stefan
Nemanja, s’investit dans la construction des églises et la fondation des monastères,
avant d’abdiquer pour se faire moine, puis rejoindre son fils cadet, le moine Sava
(futur premier archevêque de l’Église de Serbie) au Mont Athos, pour y fonder le
monastère serbe de Chilandar. En quelques dizaines d’années à peine, la Serbie est
constellée de dizaines, puis de centaines d’églises et de monastères. Stefan Nemanja
fut le fondateur de plus d’une demi-douzaine de ces institutions pieuses, alors que
ses successeurs et descendants rivalisent dans ses oeuvres de charité, de création de
petits et grands foyers de spiritualité et de diffusion des arts et des lettres issus de
la chrétienté orthodoxe.
PB  - Belgrade : Académie serbe des Sciences et des Arts, Institut des Études balkaniques
T1  - L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité
T1  - The Serbian Orthodox Church : history - spirituality - modernity
UR  - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_10934
ER  - 
@book{
author = "Bojović, Boško I.",
year = "2014",
abstract = "Au milieu du XIIe siècle, la Serbie est une principauté insérée entre l’Adriatique
et les puissants royaumes de Hongrie et de Bulgarie, mais surtout, de l’Empire
byzantin. En perpétuelle insurrection contre leur suzerain tutélaire byzantin,
ses habitants sont plus aptes à l’élevage et à la guerre, qu’à l’agriculture sédentaire
et à la psalmodie. Évangélisés depuis la fin du IXe siècle, leur pays ne compte pourtant
qu’une demi-douzaine de monastères, alors qu’à Byzance le monachisme est
en plein essor depuis le Xe siècle. C’est alors que leur prince, le grand joupan Stefan
Nemanja, s’investit dans la construction des églises et la fondation des monastères,
avant d’abdiquer pour se faire moine, puis rejoindre son fils cadet, le moine Sava
(futur premier archevêque de l’Église de Serbie) au Mont Athos, pour y fonder le
monastère serbe de Chilandar. En quelques dizaines d’années à peine, la Serbie est
constellée de dizaines, puis de centaines d’églises et de monastères. Stefan Nemanja
fut le fondateur de plus d’une demi-douzaine de ces institutions pieuses, alors que
ses successeurs et descendants rivalisent dans ses oeuvres de charité, de création de
petits et grands foyers de spiritualité et de diffusion des arts et des lettres issus de
la chrétienté orthodoxe.",
publisher = "Belgrade : Académie serbe des Sciences et des Arts, Institut des Études balkaniques",
title = "L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité, The Serbian Orthodox Church : history - spirituality - modernity",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_10934"
}
Bojović, B. I.. (2014). L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité. 
Belgrade : Académie serbe des Sciences et des Arts, Institut des Études balkaniques..
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_10934
Bojović BI. L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité. 2014;.
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_10934 .
Bojović, Boško I., "L'Église Orthodoxe Serbe : histoire - spiritualité - modernité" (2014),
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_10934 .

Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle

Bojović, Boško I.

(Belgrade : Institute for Balkan Studies, Serbian Academy of Sciences and Arts, 2010)

TY  - JOUR
AU  - Bojović, Boško I.
PY  - 2010
UR  - https://dais.sanu.ac.rs/123456789/4317
AB  - Au cours du dernier tiers du XXe siècle les institutions religieuses ont parcouru subrepticement le chemin entre marginalisation et passage au premier plan de la scène publique des pays en transition. La fin des idéologies s'est soldée par la mise en place des identités communautaristes. Alors que dans les démocraties libérales le fait religieux est caractérisé par la formule believing without belonging, les choses sont diamétralement opposées dans les sociétés en transition. Minoritaire avant la fin des années quatre-vingts, l'appartenance confessionnelle atteint ainsi 94% lors du recensement de 2003 en Serbie-Monténegro. L'appartenance à la confession majoritaire se situe autour de 50% d'une population dans un pays comme la France, le point commun avec la Serbie étant que quelques 4% seulement se déclarent pratiquants. La spécificité des pays en transition tardive comme la Serbie, où le catéchisme a été introduit en 2000, dix ans après la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, soulève la question de la cléricalisation rapide de la société en contrepartie de la sécularisation et de la politisation des communautés confessionnelles. À défaut d'un projet de société, en moins de temps que dans les autres pays en transition, les institutions religieuses se sont mues en supports idéologiques des autorités politiques affaiblies, en génératrices des restructurations des identités ethno-confessionnelles, en piliers des cohésions communautaires, en institutions pilotes de consensus sociaux. Cela explique qu'une analyse de ce processus d'histoire de société n'est pas seulement à même de nous éclairer sur notre passé le plus récent, mais encore sur le devenir du présent qui est le nôtre à l'horizon de nouveaux élargissements européens.
PB  - Belgrade : Institute for Balkan Studies, Serbian Academy of Sciences and Arts
T2  - Balcanica
T1  - Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle
SP  - 231
EP  - 266
IS  - XLI
DO  - 10.2298/BALC1041231B
UR  - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4317
ER  - 
@article{
author = "Bojović, Boško I.",
year = "2010",
abstract = "Au cours du dernier tiers du XXe siècle les institutions religieuses ont parcouru subrepticement le chemin entre marginalisation et passage au premier plan de la scène publique des pays en transition. La fin des idéologies s'est soldée par la mise en place des identités communautaristes. Alors que dans les démocraties libérales le fait religieux est caractérisé par la formule believing without belonging, les choses sont diamétralement opposées dans les sociétés en transition. Minoritaire avant la fin des années quatre-vingts, l'appartenance confessionnelle atteint ainsi 94% lors du recensement de 2003 en Serbie-Monténegro. L'appartenance à la confession majoritaire se situe autour de 50% d'une population dans un pays comme la France, le point commun avec la Serbie étant que quelques 4% seulement se déclarent pratiquants. La spécificité des pays en transition tardive comme la Serbie, où le catéchisme a été introduit en 2000, dix ans après la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, soulève la question de la cléricalisation rapide de la société en contrepartie de la sécularisation et de la politisation des communautés confessionnelles. À défaut d'un projet de société, en moins de temps que dans les autres pays en transition, les institutions religieuses se sont mues en supports idéologiques des autorités politiques affaiblies, en génératrices des restructurations des identités ethno-confessionnelles, en piliers des cohésions communautaires, en institutions pilotes de consensus sociaux. Cela explique qu'une analyse de ce processus d'histoire de société n'est pas seulement à même de nous éclairer sur notre passé le plus récent, mais encore sur le devenir du présent qui est le nôtre à l'horizon de nouveaux élargissements européens.",
publisher = "Belgrade : Institute for Balkan Studies, Serbian Academy of Sciences and Arts",
journal = "Balcanica",
title = "Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle",
pages = "231-266",
number = "XLI",
doi = "10.2298/BALC1041231B",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4317"
}
Bojović, B. I.. (2010). Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. in Balcanica
Belgrade : Institute for Balkan Studies, Serbian Academy of Sciences and Arts.(XLI), 231-266.
https://doi.org/10.2298/BALC1041231B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4317
Bojović BI. Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. in Balcanica. 2010;(XLI):231-266.
doi:10.2298/BALC1041231B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4317 .
Bojović, Boško I., "Eglise - société - Etat. L'Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle" in Balcanica, no. XLI (2010):231-266,
https://doi.org/10.2298/BALC1041231B .,
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4317 .

Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar

Bojović, Boško I.

(2006)

TY  - JOUR
AU  - Bojović, Boško I.
PY  - 2006
UR  - https://dais.sanu.ac.rs/123456789/4236
AB  - After the Ottoman conquest of the Balkan states, the princes of Moldavia and Wallachia, now the sultan's vassals, assumed responsibility for the Athonite monasteries. Reference in their donation charters to the founders of Hilandar Simeon Nemanja and St Sava ensured liturgical continuity, their names being added to a string of distinguished historical figures mentioned in prayers which contributed to the legitimacy and prestige of their power. The absence of such names from the charters to the Albanian Tower, or the Church of St Elias, two dependencies of Hilandar, may be explained by the fact that their founders were not that famous. Securing refuge at the time of the Ottoman invasion, John Kastriotis donated two villages to Hilandar in 1426, and in 1430 made an arrangement (adelphaton) for lifetime use of the Tower on behalf of his four sons. One of them died on Mt Athos in 1431, and John himself, now monk Joachim, died in 1437. All the evidence testifies to close and long-lived connections between Albanian feudal lords and the Serbian imperial laura.
T2  - Balcanica
T1  - Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar
T1  - Mont Athos, les princes roumains, Jean Castriot et la Tour albanaise (Arbanaški pirg) dépendance de Chilandar
SP  - 81
EP  - 87
IS  - 37
DO  - 10.2298/BALC0637081B
UR  - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4236
ER  - 
@article{
author = "Bojović, Boško I.",
year = "2006",
abstract = "After the Ottoman conquest of the Balkan states, the princes of Moldavia and Wallachia, now the sultan's vassals, assumed responsibility for the Athonite monasteries. Reference in their donation charters to the founders of Hilandar Simeon Nemanja and St Sava ensured liturgical continuity, their names being added to a string of distinguished historical figures mentioned in prayers which contributed to the legitimacy and prestige of their power. The absence of such names from the charters to the Albanian Tower, or the Church of St Elias, two dependencies of Hilandar, may be explained by the fact that their founders were not that famous. Securing refuge at the time of the Ottoman invasion, John Kastriotis donated two villages to Hilandar in 1426, and in 1430 made an arrangement (adelphaton) for lifetime use of the Tower on behalf of his four sons. One of them died on Mt Athos in 1431, and John himself, now monk Joachim, died in 1437. All the evidence testifies to close and long-lived connections between Albanian feudal lords and the Serbian imperial laura.",
journal = "Balcanica",
title = "Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar, Mont Athos, les princes roumains, Jean Castriot et la Tour albanaise (Arbanaški pirg) dépendance de Chilandar",
pages = "81-87",
number = "37",
doi = "10.2298/BALC0637081B",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4236"
}
Bojović, B. I.. (2006). Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar. in Balcanica(37), 81-87.
https://doi.org/10.2298/BALC0637081B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4236
Bojović BI. Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar. in Balcanica. 2006;(37):81-87.
doi:10.2298/BALC0637081B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4236 .
Bojović, Boško I., "Mount Athos, Wallachian princes (Voyvodes), John Kastriotis, and the Albanian tower, a dependency of Hilandar" in Balcanica, no. 37 (2006):81-87,
https://doi.org/10.2298/BALC0637081B .,
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4236 .

G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000

Bojović, Boško I.

(2004)

TY  - JOUR
AU  - Bojović, Boško I.
PY  - 2004
UR  - https://dais.sanu.ac.rs/123456789/4206
AB  - Avec un patrimoine scripturaire dans une large mesure commun et une circulation des textes favorisée par l'absence de barrière linguistique, les littératures bulgare et serbe du Moyen Age se côtoient au point qu'il est parfois difficile de les différencier. D'une ambition plus limitée, l'étude d'Émile Turdeanu, La littérature bulgare du XIVe siècle et sa diffusion dans les pays roumains, Paris 1947, avait néanmoins sous-entendu ce caractère régional de la littérature slavo-byzantine dans le Sud-Est européen
T2  - Balcanica
T1  - G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000
SP  - 327
EP  - 329
IS  - 35
UR  - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4206
ER  - 
@article{
author = "Bojović, Boško I.",
year = "2004",
abstract = "Avec un patrimoine scripturaire dans une large mesure commun et une circulation des textes favorisée par l'absence de barrière linguistique, les littératures bulgare et serbe du Moyen Age se côtoient au point qu'il est parfois difficile de les différencier. D'une ambition plus limitée, l'étude d'Émile Turdeanu, La littérature bulgare du XIVe siècle et sa diffusion dans les pays roumains, Paris 1947, avait néanmoins sous-entendu ce caractère régional de la littérature slavo-byzantine dans le Sud-Est européen",
journal = "Balcanica",
title = "G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000",
pages = "327-329",
number = "35",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4206"
}
Bojović, B. I.. (2004). G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000. in Balcanica(35), 327-329.
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4206
Bojović BI. G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000. in Balcanica. 2004;(35):327-329.
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4206 .
Bojović, Boško I., "G. Podskalsky, Theologische Literatur des Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Editions Beck, Munich, 2000" in Balcanica, no. 35 (2004):327-329,
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4206 .

Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen

Бојовић, Бошко И.

(2004)

TY  - JOUR
AU  - Бојовић, Бошко И.
PY  - 2004
UR  - https://dais.sanu.ac.rs/123456789/4201
AB  - Depuis l'Antiquité l'histoire de la Péninsule balkanique est jalonnée d'alternances entre clivages culturels ou politiques et synthèses de civilisation: Grèce, Rome, Byzance, Empire ottoman. Ce qui a créé une superposition de nuances et de différenciations ethniques et nationales selon les lignes de partage confessionnelles et culturelles, idéologiques et politiques. La rémanence de ces lignes de partage, issues en partie du Moyen Age, et qui ne cessent de se démultiplier depuis le XIXe siècle, fait que les Balkans oscillent de nos jours entre adhésion aux processus d'intégration euro-atlantiques et processus de désintégrations successives sur la base des singularisassions communautaires et de pulsions identitaires. Menace majeure de la stabilité européenne au XIXe siècle connue à l'époque sous la dénomination de "Question d'Orient", la crise balkanique est depuis la fin du XXe siècle une zone d'ombre sur la toile d'intégration européenne. Les redoutables difficultés à gérer cette crise désormais redevenue chronique, font que les Balkans, indépendamment ou non de toutes autres contradictions euro-atlantiques, apparaissent comme un espace crucial au sein duquel la future Grande Europe joue tout ou partie de son avenir
AB  - Naziv Balkan za Balkansko poluostrvo kao geografski koncept nastao je početkom 19. veka kada ga je tako nazvao geograf A. Zeune, po turskoj reči Balkan (= planina). Od najstarijih vremena na tom prostoru se smenjuju i prepliću evropske i evroazijske sinteze i podele. Jedna od najstarijih je prirodna i kulturološka granica koja ga je delila pravcem istok-zapad planinskim masivima Rodopa i Šare, od Crnog i dalje do Jadranskog mora. Iako je Cvijić naučno pobio postojanje te proizvoljne geografske podele, ona je označavala simboličnu granicu izmeću južno-mediteranskog dela, pod manjim ili većim uticajem helenske civilizacije i severnog kontinentalnog, najvećim delom planinskog karaktera poluostrva. Antička, grčka i rimska, zatim vizantijska civilizacija označavaju dug period velikih kulturnih i državnih sinteza, dok se kasnije javljaju nove državne tvorevine na temeljima postojeće kulturno-istorijske baštine donoseći značajne slovensko-vizantijske civilizacijske doprinose u tom delu Evrope, na razmeđu istočnog i zapadnog hrišćanstva srednjeg veka. Osmanlijsko osvajanje Balkanskog poluostrva označava početak jedne nove civilizacijske sinteze na ovim prostorima. Ovaj period predstavlja svojevrsni produžetak srednjevekovnog perioda, ili u najmanju ruku usporavanje novovekovnih istorijskih procesa koji se za to vreme odvijaju u ostalim delovima Evrope. Nestankom hrišćanskih država ulogu etnarha usvajaju crkveni poglavari, čime se može objasniti sinergija između Crkve i obnove državnosti na ishodištu otomanske dominacije. Pod uticajem prosvećenosti, romantizma i racionalizma ali donekle i preuzimanjem srednjevekovnih državnih i kulturnih tradicija nastaju obnovljene i nove državne tvorevine na razvalinama Otomanske imperije. Odraz težnje do tada podređenih naroda ka državnoj samobitnosti te državne tvorevine su istovremeno i poligon za podele interesnih zona između evropskih sila u periodu između Bečkog i Berlinskog kongresa. Pod nazivom "Istočno pitanje" ova hronična evropska kriza našla je svoje ishodište u Balkanskim ratovima, ali i u sarajevskom atentatu kao detonatoru Prvog svetskog rata. Kao posledica u prvom redu evropskih suprotnosti dovodeći najveći deo kontinenta do svojevrsne civilizacijske regresije svetski ratovi su na balkanskim prostorima dodali postojećem teškom istorijskom nasleđu nove ideološke, političke i etno-konfesionalne podele. Dok ostali delovi Evrope prevazilaze svoje tragično iskustvo iz prve polovine 20. veka uz pomoć tržišnih, institucionalnih i političkih dugoročnih integracija, dotle ce na balkanskim prostorima obnavljaju stari i otvaraju novi sukobi. Kao da izostanak evro-atlanskih integracionih procesa označava neminovnost državnih, etničkih, kulturnih i jezičkih dezintegracija. Pred budućnošću velikog dela Balkanskog poluostrva isprečuje se više pitanja ne koje je teško dati odgovor, nego razvojnih i perspektiva koje bi davale osnove prosperitetu i stabilnosti. To je pitanje da li je tim prostorima (takozvanog zapadnog Balkana), namenjena uloga svojevrsne tampon zone na margini evropskih integracija (unekoliko sindrom evropske Srednje Amerike), ili je u pitanju solipsističko i autarhično, etnocentričko i samodestruktivno opredeljenje upravljačkih slojeva novih državica na tom prostoru? Osim ako to nije korelacija između balkanske i evroatlanske sebičnosti i kratkovidosti. Bilo kako bilo, istorijsko iskustvo ukazuje da je balkanski prostor bio i ostao pokazatelj evropskih kontradikcija koje na ovom trusnom području u kritičnim periodima ispoljavaju svoj eruptivni karakter. Zato bi bilo dobro imati u vidu da Evropa, sa svojim nespornim civilizacijskim dostignućima, ima odgovornost za ceo balkanski prostor kao zalog dela ili celine svoje budućnosti.
T2  - Balcanica
T1  - Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen
T1  - Европски југоисток и Европа - порекло и перспективе балканског алтеритета на маргини европских интеграција
SP  - 239
EP  - 251
IS  - 35
DO  - 10.2298/BALC0535239B
UR  - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4201
ER  - 
@article{
author = "Бојовић, Бошко И.",
year = "2004",
abstract = "Depuis l'Antiquité l'histoire de la Péninsule balkanique est jalonnée d'alternances entre clivages culturels ou politiques et synthèses de civilisation: Grèce, Rome, Byzance, Empire ottoman. Ce qui a créé une superposition de nuances et de différenciations ethniques et nationales selon les lignes de partage confessionnelles et culturelles, idéologiques et politiques. La rémanence de ces lignes de partage, issues en partie du Moyen Age, et qui ne cessent de se démultiplier depuis le XIXe siècle, fait que les Balkans oscillent de nos jours entre adhésion aux processus d'intégration euro-atlantiques et processus de désintégrations successives sur la base des singularisassions communautaires et de pulsions identitaires. Menace majeure de la stabilité européenne au XIXe siècle connue à l'époque sous la dénomination de "Question d'Orient", la crise balkanique est depuis la fin du XXe siècle une zone d'ombre sur la toile d'intégration européenne. Les redoutables difficultés à gérer cette crise désormais redevenue chronique, font que les Balkans, indépendamment ou non de toutes autres contradictions euro-atlantiques, apparaissent comme un espace crucial au sein duquel la future Grande Europe joue tout ou partie de son avenir, Naziv Balkan za Balkansko poluostrvo kao geografski koncept nastao je početkom 19. veka kada ga je tako nazvao geograf A. Zeune, po turskoj reči Balkan (= planina). Od najstarijih vremena na tom prostoru se smenjuju i prepliću evropske i evroazijske sinteze i podele. Jedna od najstarijih je prirodna i kulturološka granica koja ga je delila pravcem istok-zapad planinskim masivima Rodopa i Šare, od Crnog i dalje do Jadranskog mora. Iako je Cvijić naučno pobio postojanje te proizvoljne geografske podele, ona je označavala simboličnu granicu izmeću južno-mediteranskog dela, pod manjim ili većim uticajem helenske civilizacije i severnog kontinentalnog, najvećim delom planinskog karaktera poluostrva. Antička, grčka i rimska, zatim vizantijska civilizacija označavaju dug period velikih kulturnih i državnih sinteza, dok se kasnije javljaju nove državne tvorevine na temeljima postojeće kulturno-istorijske baštine donoseći značajne slovensko-vizantijske civilizacijske doprinose u tom delu Evrope, na razmeđu istočnog i zapadnog hrišćanstva srednjeg veka. Osmanlijsko osvajanje Balkanskog poluostrva označava početak jedne nove civilizacijske sinteze na ovim prostorima. Ovaj period predstavlja svojevrsni produžetak srednjevekovnog perioda, ili u najmanju ruku usporavanje novovekovnih istorijskih procesa koji se za to vreme odvijaju u ostalim delovima Evrope. Nestankom hrišćanskih država ulogu etnarha usvajaju crkveni poglavari, čime se može objasniti sinergija između Crkve i obnove državnosti na ishodištu otomanske dominacije. Pod uticajem prosvećenosti, romantizma i racionalizma ali donekle i preuzimanjem srednjevekovnih državnih i kulturnih tradicija nastaju obnovljene i nove državne tvorevine na razvalinama Otomanske imperije. Odraz težnje do tada podređenih naroda ka državnoj samobitnosti te državne tvorevine su istovremeno i poligon za podele interesnih zona između evropskih sila u periodu između Bečkog i Berlinskog kongresa. Pod nazivom "Istočno pitanje" ova hronična evropska kriza našla je svoje ishodište u Balkanskim ratovima, ali i u sarajevskom atentatu kao detonatoru Prvog svetskog rata. Kao posledica u prvom redu evropskih suprotnosti dovodeći najveći deo kontinenta do svojevrsne civilizacijske regresije svetski ratovi su na balkanskim prostorima dodali postojećem teškom istorijskom nasleđu nove ideološke, političke i etno-konfesionalne podele. Dok ostali delovi Evrope prevazilaze svoje tragično iskustvo iz prve polovine 20. veka uz pomoć tržišnih, institucionalnih i političkih dugoročnih integracija, dotle ce na balkanskim prostorima obnavljaju stari i otvaraju novi sukobi. Kao da izostanak evro-atlanskih integracionih procesa označava neminovnost državnih, etničkih, kulturnih i jezičkih dezintegracija. Pred budućnošću velikog dela Balkanskog poluostrva isprečuje se više pitanja ne koje je teško dati odgovor, nego razvojnih i perspektiva koje bi davale osnove prosperitetu i stabilnosti. To je pitanje da li je tim prostorima (takozvanog zapadnog Balkana), namenjena uloga svojevrsne tampon zone na margini evropskih integracija (unekoliko sindrom evropske Srednje Amerike), ili je u pitanju solipsističko i autarhično, etnocentričko i samodestruktivno opredeljenje upravljačkih slojeva novih državica na tom prostoru? Osim ako to nije korelacija između balkanske i evroatlanske sebičnosti i kratkovidosti. Bilo kako bilo, istorijsko iskustvo ukazuje da je balkanski prostor bio i ostao pokazatelj evropskih kontradikcija koje na ovom trusnom području u kritičnim periodima ispoljavaju svoj eruptivni karakter. Zato bi bilo dobro imati u vidu da Evropa, sa svojim nespornim civilizacijskim dostignućima, ima odgovornost za ceo balkanski prostor kao zalog dela ili celine svoje budućnosti.",
journal = "Balcanica",
title = "Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen, Европски југоисток и Европа - порекло и перспективе балканског алтеритета на маргини европских интеграција",
pages = "239-251",
number = "35",
doi = "10.2298/BALC0535239B",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4201"
}
Бојовић, Б. И.. (2004). Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen. in Balcanica(35), 239-251.
https://doi.org/10.2298/BALC0535239B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4201
Бојовић БИ. Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen. in Balcanica. 2004;(35):239-251.
doi:10.2298/BALC0535239B
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4201 .
Бојовић, Бошко И., "Le sud-est européen et l'Europe: Origines et perspectives d'une altérité mal assumée en marge de l'élargissement européen" in Balcanica, no. 35 (2004):239-251,
https://doi.org/10.2298/BALC0535239B .,
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_dais_4201 .